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Les Milles et une nuit : ses milles et une influences sur le cinema occidental

Les Milles et Une Nuit compilent plusieurs contes et légendes arabes. Toutefois, l’influence ne se limite pas uniquement dans cette zone géographique, elle s’agrandit jusqu’en Europe et même à Hollywood. Après plusieurs traductions en plusieurs langues, les Nights vont jusqu’à établir une identité visuelle particulière sur le cinéma moderne.

 

Les mille et une traductions

Antoine Galland était un écrivain, voyageur et traducteur qui a fait découvrir Les Mille et une Nuits à un lectorat européen.

Lors d’une visite à Constantinople vers la fin du XVIIe siècle, l’intrépide Galland est entré en possession d’un manuscrit du Conte de Sindbad le marin. Impressionné par le récit passionnant, il a publié une traduction réussie de l’histoire en 1701 qui a connu un succès immédiat dans son pays natal.

Le travail de Galland sur le manuscrit a été complété par d’autres histoires qui lui ont été racontées par Hanna Diab, un moine d’Alep. Diab a partagé un certain nombre de contes avec l’auteur qui ont été incorporés dans les volumes ultérieurs de sa série des mille et une nuits. Certaines des histoires de Galland semblent être d’origine quelque peu douteuse et aucun manuscrit arabe n’a été trouvé qui raconte les histoires d’Ali Baba ou d’Aladin, ce qui laisse supposer que l’entreprenant Galland les a inventées lui-même !

Galland a aussi apporté quelques modifications aux histoires pour les adapter aux goûts de l’époque, supprimant tous les passages poétiques et assainissant fortement l’érotisme des œuvres originales. Cependant, il est apparu que Galland avait parfaitement capté les goûts de son lectorat et ses œuvres ont été extrêmement réussies et influentes, conduisant à de nombreuses autres traductions qui ont continué à populariser ces contes bien-aimés pour les siècles à venir.

Toutefois, André Miquel et Jamel Eddine Bencheikh effectuent récemment deux traductions complètes des mille et une nuits, en français.

Un succès international

Les 1001 nuits, recueil de contes en arabe, ont été traduites dans de nombreuses langues et adaptées à de nombreux contextes culturels. Dans cet article, l’impact des 1001 nuits sur l’histoire du cinéma a été mis en lumière. En effet, le corpus des Milles et Une Nuit ont influencé le cinéma occidental dès les premières décennies de l’essor du médium.

Mais, l’influence cinématographique des contes va au-delà de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Du Japon et de l’Asie du Sud à l’Iran et au Caucase, les multiples formes que les 1001 Nuits ont prises dans le cinéma du monde entier restent phénoménales.

 

Les mille et une évolutions au cinéma

Mille et une nuits au cinéma retracent l’histoire des présentations en celluloïd des Nights, à partir du début des années 1900 avec le film expérimental de Méliès.

Bien qu’il existe de nombreux films de Nights, seuls quelques-uns se démarquent et méritent une discussion sérieuse, parmi lesquels les films de Fairbanks, Korda et Pasolini.

La plupart des films Nights s’adressent aux enfants et font un usage intensif d’effets spéciaux afin de créer un sentiment de fascination. Bien que presque tous les films de ce genre s’appuient fortement sur les stéréotypes occidentaux de l’Orient, en général, ces stéréotypes semblent plutôt bénins.

Ces films partagent un répertoire de clichés visuels qui contribue à donner à ce sous-genre de film une identité visuelle. Malgré l’apparition fréquente de vizirs, de sultan et de monstres sinistres dans ces films, l’Orient dépeint est un lieu d’une innocence frappante. Depuis au moins les années 1920, la tradition cinématographique des Nuits a développé un culte du voleur et du pirate. 

 

Les Milles et une nuit : ses milles et une influences sur le cinema occidental